30.8.08

On My Shoulders


Soulever à bout de coeur au coin du sourire sur la limite de la larme qui ne coule pas
Soulever sans doute encore des voix passées dépassées déjà soulever pourtant
Et porter plus encore les mots qui ne se franchissent pas et plus avant l'infinité d'une main qui se referme le jour descend peut-être d'une cigarette qui s'éteint
Soulever toujours les décombres d'une heure écoulée
Une nuit d'orage bien trop claire alors
Un pas sur la route mal éclairée les lignes bientôt floues sous le frimas frileux du premier automne
Les mots qui ne se franchissent pas l'oubli peut-être sa pesanteur parce qu'il n'en est pas une fausse légèreté voile impudique soulever encore
Franchir
Traverser ce dont on ne peut se délester sans peine mais déposer pourtant sous l'acalmie du sommeil bientôt lourd du soleil d'été le jour descend peut-être
Un jour encore sans cesse soulever et encore
Revenir à la nuit

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